dimanche 13 juillet 2008

Untitled

Little winkle at low tide
I will pick you sometimes
Even if your tears are dry

My shell, i hold you tight
I hold my screams by your side,
And i'm an unperfect guy.

Yes sometimes I smell like roast,
I apologize it's not my fault.
Yes sometimes i'm handedness,
You know me and my madness.

I tell you stupid thing, don't even think
I see people I shouldn't have meet,
I'm lazy and careless,
I'm childish with no progress.
I'll be understanding if you find better some place.

Pretty sailor, under my skin,
When I see you, like a burning
I just can't stop feeling

And when I'm all alone,
I dream of you and your soul,
I'm sure you don't even know

And sometimes, I make things bigger,
I must confess my lovely sailor,
Sometimes, you make me out me,
Cause I'm in love so deep !

I tell you stupid thing, don't even think
I see people I shouldn't have meet,
I'm lazy and careless,
I'm childish with no progress.
I'll be understanding if you find better some place.

mercredi 28 mai 2008

# Jeune damoiseau.

A chaque fois que je traverse la rue des Archives, il traine en moi cette sensation de traverser une cage remplie de lions.
Alors pour cacher ma peur irraisonnée de petit garçon, je me hausse sur la pointe des pieds, bombe du torse, et me revêt d'un regard des plus glacial.

Et puis je finis par y croire, les regards glissent sur moi comme la pluie sur mon manteau. Au fond les clones tristes peuvent bien regarder, je n'en ai que faire.

jeudi 22 mai 2008

# Bang bang you shot me down.



Alors que je remonte la rue de la croix de la Bretonnerie, je me fais la réflexion qu'il y a vraiment trop de mecs trop bien faits, qui rentrent parfaitement dans leur jean. Et cette parfaite absence d'imperfection, rend les hommes du quatrième arrondissement d'un ennui absolument mortel.
Même mes cinquante deux minutes qui me séparent de Paris ne sont pas aussi chiantes.

En attendant je deviens un vrai petit parisien qui connait un peu le métro et qui ne regarde presque plus les plans. Et ça c'est chic chic chic chic chic, mais encore moins chic que les fleurs qui poussent sur les cailloux. Parce qu'il faut bien le dire, moi pour l'instant à part photographier des bigorneaux et des plafonds, je ne fais pas encore grand chose.
Quoique un bigorneau tout nu sans coquille ça peut être très chouette. (pour pas dire coquasse pour un coquillage).

mercredi 7 mai 2008

#Je suis revenu comme on rentrerait au port.


J'ai revu le garçon aux yeux gris cet après midi. Il est dans le train, et il parlait fort. Il avait toujours la peau aussi pâle, les yeux aussi metalliques, et avec l'été les tâches de rousseur fleurissaient sur son nez.
Au moment de rentrer dans le train, il m'a dévisagé un instant puis est parti s'installer plus loin.
Il s'est fait contrôler, il n'a pas pu descendre à mon arrêt, il n'avait pas son ticket.

mardi 6 mai 2008

# Extraits choisis

"Pourquoi n’était il pas venu ? Il avait trouvé un autre garçon c’est ça, un autre petit pédé abject, matérialiste et superficiel. Plus beau probablement, plus musclé, plus bronzé plus artificiel, plus branché. C’est ça non ? Le genre qui lui sucera son pognon jusqu’au dernier centime et avec lequel il n’aura aucune discussion, rien à partager sinon ses sacs D&G. Non mais c’est vrai qu’est ce qu’il saura de ses peurs, de ses espoirs, de ses rêves ? Est-ce qu’il saura l’aimer ? Est-ce qu’il saura l’aimer autant que moi je l’aime.
Je le vois déjà avec ses cheveux blonds et son air suffisant, son petit cul moulé à la louche, ses yeux clairs et son sourire. Je suis sur quand dans ses yeux on peut y lire la Volga. Je le déteste déjà, je voudrais lui arracher les yeux, tout supprimer du sourire parfait de l’homme qui me remplace, moi, pauvre denrée périssable."
"En fait mon truc c'est de faire Arlette Chabot ?".
Marie - Mai 2008

lundi 5 mai 2008

# Bonhomme.



La sensation est là depuis plusieurs semaines, et plus le temps passe, plus tu rends bien compte que rien ne pourra l’effacer, l’assommer, la tuer. Tu pleures quand tu te lèves le matin, quand tu te couches le soir, à n’importe quel moment de la journée d’ailleurs, du moment que tu es seul.
C’est ça ton problème c’est ta solitude, insatiable.
Tu connais que trop bien ce grand vide en toi, ce trouble qu’ils ont causé. Tu sens qu’il te manque quelque chose et que ça continuera à te hanter et que ce n’est pas en te reposant sur la première personne qui passe que ça arrangera les choses. Les hommes n’aiment pas les hommes bancals, et lui a pour seul défaut celui d’être un homme.
C’est comme ça, rien ne changera, et, petit bonhomme il est temps de grandir et d’apprendre à vivre avec tes vides. Parce que pleurer, ça ne sert plus à rien, ça fait bien longtemps que ça ne te soulage même plus.

T'as joué au soldat, t'as gagné la bataille
L'ennemi est décimé.
Assez de mitraille, range ton canon,
Ce soir la guerre est terminée
La journée s'achève, plus de stratégie,
C'est l'heure où l'on couche les héros
L'heure des beaux rêves,
Petit homme, c'est l'heure de faire dodo


A l'heure où d'autres pardonnent, moi je sillonne les rues. C'est comme ça.

lundi 28 avril 2008

# Three days


dimanche 27 avril 2008

# Du reste de sa vie.


A l’heure où l’on s’enferme dans de jolies cages dorées aux façades bétonnées, je remonte les rues à contre-courant comme si le temps une fois de plus s’était arrêté.
Il plane dans l’air de doux parfums divers et des thés, et je repense à ces moments passés, ces moments qui sentaient bon l’été.
De l’herbe verte que l’on foulait sous nos pieds nus, une nuit de juin avant Dublin, ou encore ce jour où l’on est venu me chercher sous une pluie désastreuse aux nouvelles torrentielles. L’été est là, partout autour de moi, bien ancré dans ma mémoire de petit garçon.
Les étés passent, et cette même sensation reste en moi. Celle d’être un enfant qui a toujours peur du noir.

# Four days


samedi 26 avril 2008

# Five days


vendredi 25 avril 2008

# Six days.



dimanche 20 avril 2008

# Ma femme porte très bien la barbe.



Alors que le train s'éloigne de la ville des lumières, les étoiles s'éteignent une à une, le béton laisse place à l'herbe verte.
Et je te laisse toi, sur ce quai gris et ternes, quai que nous avons parcouru tant de fois.
Alors ma boîte de conserve file trop vite dans l'air glacé, je retiens tout ce que je peux de toi, de Paris, comme un petit enfant qui ne voudrait pas partir, j'enfonce mes ongles dans les souvenirs, j'apprends ton parfum absolument par cœur, la courbe de tes hanches, et les marches du théâtre du Chatelet.
Je ne voulais juste pas partir. C'est tout.

jeudi 17 avril 2008

# Сердце моё



Quelque chose manque.
Et tous les matins en me réveillant j'ai cette même phrase qui tourne en boucle dans ma tête comme si elle ne voulait pas se taire.
J'ai beau tenté de la noyer, de l'étouffer, elle reste là bien présente.

lundi 14 avril 2008

# La vie de D. par procuration

Inspiré des récits de D.
Ce n’est pas comme si je faisais ça pour la première fois. C’est pas comme si je faisais partie de cette catégorie de gens prudes qui vivent cloîtrés chez eux.
J’étais là Rue de la Roquette, un dimanche après midi. Il y avait trop de gens autour de moi, c’est peut être pour ça que mes genoux tremblaient, et que j’enchainais cigarette sur cigarette, comme si je pouvais seulement être apaisé.

Quand il m’avait demandé si j’avais quelqu’un, hier soir, au milieu de ses draps froissés, j’avais répondu non. Il avait souri. Je lui avais menti, il bénéficiait d’un sursis. Le pire c’est que je m’étais attaché à ce petit con sans vraiment savoir pourquoi. Lui qui s’obstinait à me donner des surnoms débiles, comme s’il oubliait constamment que je n’avais pas douze ans.
Et puis V. était arrivé. V. était beau, intelligent et riche. Rien que ça. Et puis je craque facilement pour les bruns aux yeux verts. On s’est rencontré un peu par hasard sur un site lambda. On a parlé, on s’est plu. Et là je l’attendais. En vrai.

C’est ce côté rassurant qui m’attire. Il me fera la bise, un baiser sur chaque joue, nous irons boire un café, pour la contenance et j’irai froisser ses draps. Il me dira que j’ai des beaux yeux, ça me lasse d’avance, et me caressera le nombril comme tous les autres, une fois la copulation fini.
Ca se résume à ça, il n’y a rien qui ne naîtra dans ma poitrine sinon la sensation du devoir accompli. Juste cette sensation de vide que ni lui ni moi ne peuvent combler.

#N.

"Ré a besoin d'espace. Tu as vingt ans c'est trop jeune pour être marié, et puis tu dois coucher avec tout plein de gens, faire la fête quoi. C'est ça ton idéal de vie ? Non mais penses y sans réfléchir à Ré ? C'est quoi ton bonheur ? [...] Non mais sérieusement. Tu dois sortir, faire la fête. Coucher avec plein de gens (moi par exemple), faire un souffrir un petit coup Ré, il reviendra te manger dans la main, [...]lui faire comprendre que ce n'est pas lui le chef."

N.

Quand les hommes se seront mis en tête que nous n'avons pas tous la vocation de finir en petite putain esseulée, peut être arrêteront ils de juger.
En attendant. Je l'emmerde.

# L.


Des filles avec des prénoms en L, j'en connais. Il y Lau, Lalo, Laure, Laura, Lara, Lauren et autres dérivés helliens ou helléniste. Je ne sais plus.
Mais il y avait aussi L. Lucile. Perdu entre Lucie et Luciole.

Elle a posé le pied à terre, j'ai tourné la tête, il était 18h54 et nous n'étions définitivement plus sur la même planète. Le temps s'est renversé.

Je nous ai revu plus jeunes, jouant dans le sable, nous traitant de noms de pâtes, de nos parents qui se fréquentaient, de son petit frère et aussi beaucoup du mien. Le temps a filé vite, vite et la coquillette était là.

Il faut dire qu'elle a changé, un jeu ne sied quoi de Ludivigne Sagnier dans le visage, une démarche sûre, une moue boudeuse légèrement arrogante. Elle par contre, ne m'avait pas tout de suite reconnu.

mercredi 9 avril 2008

# Les malheurs de S.


Et je courais, et je courais dans cette rue à sens unique. Mon manteau frottait contre mes jambes jusqu'à les faire rougir, et je m'en moquais, moquais.
Je courais, j'avais l'air un peu stupide avec ce froid qui cinglait mon visage et mes larmes qui roulaient sur mes joues. Les automobilistes devaient me prendre pour un fou.
Mais je m'en tapais, je courais, courais dans cette rue à sens unique dans mes converses usées et tâchées.

J'aurais voulu que tout parte en courant, j'aurais voulu ne jamais revenir, j'aurais voulu tout oublier, mais je ne suis qu'un lâche et quand on est un lâche, on ne fait pas ses choses là. On ne court pas pour oublier. On court pour s'offrir un sursis toujours trop éphémère.

Ah oui. Evacuer. Juste vivre une seule seconde de repis, sans cette angoisse qui me noue la gorge au moment de me lever ou de me coucher. Ou à n'importe quel moment de ma journée. D'ailleurs.


mardi 8 avril 2008

# V in paradize.


La ville s'embouteille
Et moi j'prends d'la bouteille
En attendant ton appel
Je freine, je cale et t'envoie des "call me"
Et puis j'te colle ces prénoms insensés
Qu'allaient si bien aux interdits sensés
Qui nous faisaient tant de bien, tant de bien

lundi 7 avril 2008

# Polaroïd n°6


Alors que je fixe la pendule, et que je me balance sur ma chaise comme un enfant de 4 ans, je fais mentalement le décompte des heures qu'il reste avant la nuit.
Et puis comme la nuit ne vient pas, j'écoute mon coeur qui bat quelque part dans mon cou, mon coeur qui refuse de s'arrêter. Comme si.

Je n'ai pas mon déo. Je l'ai oublié.
Le Axe de mon frère est atroce. C'est peut être ça qui m'a causé des nausées toute la journée.


dimanche 6 avril 2008

#

Alors c'est comme ça que les histoires se finissent. Il n'y a plus d'adieux sur les quais de gare, plus de larmes, plus de cris. C'est décevant.
Peut être parce que ce n'est pas fini. Mais moi même je n'y crois.

Quelle étrange sensation que celle d'apprendre à vivre. J'ai l'impression à ce moment donné d'avoir tout oublié. Comment on fait pour rire, pour sourire, pour plaire, pour embrasser ou faire l'amour. Tout ce qui m'a enthousiasmé et peuplé mes quotidiens depuis deux ans a disparu.
De toutes façons ce n'est pas très compliqué, tout disparait, tout file, tout se dégrade sans jamais vraiment se reconstruire.

Si la vie c'est un espèce d'édifice bancale, sur lequel on tente tant bien que mal d'empiler des choses, dans l'espoir qu'elles ne s'effondrent pas...
Alors je devrais cesser là. Vivre toujours dans l'expectative c'est emmerdant.
Vivre avec des gens c'est emmerdant en général.
Je crois bien que je devrais m'arrêter là, ça sert strictement à rien de continuer à me décevoir sans cesse et sans cesse.

# @?!


Nous sommes samedi.
Il fait moche.
Et je suis rue des Lombards, dans le quatrième.

- "Tu as vu le nouveau mec de JP ? Il a trop de la chance, ça fait 4 mois qu'ils sont ensemble !
- Je l'envie grave, mais j'aime trop le cul pour me limiter à un seul mec."

Je finis par me demander si les hommes ont oublié ce qu'a pu être l'amour un jour. Le credo "le consommateur est roi" est partout, aussi bien dans l'amour que dans le cul. C'est au plus performant, je prends et je jette.
Comme si l'amour c'était du supermarché. Je me balade dans les rayons, je choisis. Et puis si ça ne me plait pas, je ne reprendrai pas. A la première crise, au premier bouton, j'ampute par prévention.
Avoir tout. Toujours mieux. Toujours plus facilement.
Comme si l'amour c'était facile. Parce qu'à y réfléchir, ça ne l'est jamais vraiment.

Je déteste les gens. Parce qu'au fond, la plupart sont stupides.
Pendant que JP s'envoit en l'air avec son nouveau mec il y a une plaque de déchets plastiques de la taille de la france qui grandit au large des Etats Unis et qui fait 30m d'épaisseur. Ça on en parle pas. Par contre de la tenue Dior de Carla, on en parle.
On laisse les hommes politiques avoir des propos eugénistes et fascistes, et on ne dit rien. On laisse des gens crever de faim, et de soif.
Mais après tout qu'est ce que ça peut bien faire puisque nous roulerons dans nos mercedes, et que nous irons toujours en vacances à La Plagne.

lundi 31 mars 2008

J'aimerais être Avril Lavigne pour mettre du khôle aux yeux, Carl Barat pour mettre un perfecto sans me taper la honte, et être Justine Levy pour son amour du tabac.

J'aimerais être Carla Bruni pour savoir survivre dans le seizième, parler au moins aussi bien russe que Nathalie Sarraute, et surtout avoir le compte en banque de Paris Hilton.

J'aurais aimé pouvoir utiliser mes 1m20 de jambe aussi bien qu'Adriana Karembeu, et être aussi beau et talentueux que Nikolaï Lugansky.
Après tout... est ce que j'ai vraiment besoin de tous ces gens pour concrétiser mes envies ?

dimanche 30 mars 2008

# Polaroïd n°5



De nos aventures urbaines à tous les trois, il ne reste que de vagues regrets semés ci et là dans la rame n°3 du métro parisien.
Le regret que ça soit toujours trop court.

De mes amours, il me reste le sentiment d'excitation, cette fièvre qui s'empare de moi dès que j'entends le son de sa voix.
Avec l'excitation que ça soit pour toujours.

Et de mes rêves, il en reste que d'autres ne comprendront pas. N'imaginer ma vie qu'avec toi.
Quelle folie.
Quelle folie.
Quelle folie.

Quant à ceux qui ne l'acceptent pas, nous les conchierons avec foi.

mercredi 26 mars 2008

# ?@!

R. lança dans l'obscurité des mots. Des mots froids et violents. "Tu n'es qu'un sale pédé". Ils se mêlèrent à l'obscurité, et personne ne trouva rien à redire. Ni I. ni C.
Avec le temps les mots glissent. Ces mots chiffons, brouillons, bouillons, poisons ne prennent plus aucun sens.

Comme si une fois, ils m'avaient aidé mes frères de sang. Comme si une fois, ils avaient eu la moindre attention, la moindre gentillesse. Ils me lassent, ils me dégoûtent et je les méprise un peu plus chaque fois d'être ce qu'ils sont comme il me méprise d'être ce que je suis.

Parfois je me dis que je suis fort. Mais je me mens. Je ne suis pas fort, je suis vide. Ce n'est pas du courage, ce n'est pas de la lâcheté, c'est juste du vide. Comme si je ne ressentais plus rien.

Ré disait de ne pas les laisser me détruire.
Je n'ai jamais eu ce bout de journal.
Et puis Ré, il n'est pas là alors il peut dire ce qu'il veut.

mardi 25 mars 2008

#Polaroïd n°4


Je n'ai jamais aimé prendre le bus. Même s'il ressemble vaguement à un combi Volkswagen Jaune, et qu'Ellen Page joue de la guitare. Mais il y a pire.
Je n'ai jamais aimé l'attendre. Je préfère marcher, même s'il pleut, même s'il fait froid plutôt que d'attendre.

Perdu dans la laine épaisse grise de mon écharpe, j'aime traverser la ville. Remonter les boulevards, caresser l'écorce centenaire des arbres sur le boulevard de la Reine, laisser ma main effleurer les peintures écaillées des immeubles. Et surtout profiter une dernière fois de la ville.
Des filles aux jupes plissées, et aux chaussettes longues et blanches, des odeurs de clopes devant le parvis de Hoche, des ombres derrière les fenêtre des Beaux Arts, des gens dans la rue, du bruit des voitures et des rayures des passages piétons.

Avant de sombrer.

lundi 24 mars 2008

# Polaroïd n°3

A chaque fois c'est la même chose. C'est quatre heures de route avec les Pink Floyd à fond, quatre heures passées à rouler pédale au plafond, quatre heures où je me morfond.
Tout ça pour toujours arriver un peu avant la nuit, devant la maison bourgeoise imposante et familiale. Cette baraque humide et froide, aux papiers peints passés et aux moulures impeccables. Je ne dois pas être mauvaise langue cette fois ci, cet endroit est ma seule maison.

Mais les gens qui la peuplent ne sont plus depuis bien des mois ma famille, comme si j'amputais un à un mes membres gangrénés tout en priant pour que le membre précédent ne soit pas affecté. Et chaque fois je suis déçu.
Je crois que tout simplement je ne les supporte plus.

mardi 18 mars 2008

# Becoming Jane


Le film d'époque est plus que jamais à la mode. Nous avons eu ces dernières années "Orgueil et préjugés" de Joe Wright, le très médiatisé "Marie Antoinette" de Sofia Coppola, et dans la même lignée "Becoming Jane"Julian Jarrold.
L'idée ? Revisiter un nombre de classiques vus et revus, avec une touche de modernité. (ce qui fera crier certains puristes, comme ce put être le cas pour Marie Antoinette).

Becoming Jane c'est tout d'abord la romance de Jane Austen (Anna Hathaway : Brokeback Mountain, Devil wears Prada), avec Tom Lefroy (James McAvoy : Atonement). C'est le portrait d'une jeune femme libre et en avance sur son temps, tour à tour drôle, touchant, et émouvant.
Un casting superbe avec des Superstars en second rôle comme Julie Walters (Billy Elliott, et une tripotée d'Harry Potter), James Cromwell (mais si souvenez vous, Six Feet Under !) etc.

Un scénario bien ficelé, une magie qui opère, des images et des costumes magnifiques. Voilà un film tout à fait passionnant, qui n'est pas sans rappeler Pride & Prejudice...

lundi 17 mars 2008

# Blablabla (1)


Pendant que Juliette fait des folies.
Roméo s'ennuie.

Est ce que ce jour là à Bastille, il a réussi à me faire fumer ?
Il a dû me trouver ridicule. Je ne sais plus.

dimanche 16 mars 2008

# Polaroïd n°2

Jusqu'à ce soir je n'avais pas dit à Lau que je pensais systématiquement à elle, quand je passais devant Beaubourg. Et à chaque fois je me désole que notre café soit fermé.
Quand je passe devant l'hôtel de ville je pense toujours à Ré sans son fa. Il m'arrive de penser à lui à chaque fois que je passe un javel. Il m'arrive parfois de ressentir des nuits de février sur mon visage, comme si cette nuit là n'avais jamais fini.

De toutes façons les nuits de Ré me laisse toujours des goûts d'infinis.

mercredi 27 février 2008

#Polaroïd n°1

Et chaque rue, chaque détour, chaque coin de ce sixième arrondissement me rappelle un moment heureux, passé avec toi. Le bonheur ça file, ça file trop vite. Au final on finit par filer un mauvais côton. Aussi bien toi que moi.

De nos balades au jardin du Luxembourg, de nos chamailleries, de nos disputes parfois dans les rue de ce Paris, il ne reste que de vagues échos. Aujourd'hui tu peuples ta bouche de mots froids, tes yeux ne se posent plus sur moi et je ne sais pas encore combien de temps cela va durer. Peut être que tout est finit, que les échos resteront des échos et que je refuse de le croire. Peut être pas.
Je ne sais pas. Tu ne sais pas. Nous ne savons pas.
Et je reste là, au creux de toi.

lundi 25 février 2008

J'aurais aimé ne jamais revenir là.