A chaque fois que je traverse la rue des Archives, il traine en moi cette sensation de traverser une cage remplie de lions.
Alors pour cacher ma peur irraisonnée de petit garçon, je me hausse sur la pointe des pieds, bombe du torse, et me revêt d'un regard des plus glacial.
Et puis je finis par y croire, les regards glissent sur moi comme la pluie sur mon manteau. Au fond les clones tristes peuvent bien regarder, je n'en ai que faire.
mercredi 28 mai 2008
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2 commentaires:
La rue des Archives ?
Oui la rue des Archives ? Elle est dans le marais derrière le BHV. C'est une vitrine cette rue, les gens assis aux terrasses des cafés ne sont là que pour mater.
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