lundi 24 mars 2008

# Polaroïd n°3

A chaque fois c'est la même chose. C'est quatre heures de route avec les Pink Floyd à fond, quatre heures passées à rouler pédale au plafond, quatre heures où je me morfond.
Tout ça pour toujours arriver un peu avant la nuit, devant la maison bourgeoise imposante et familiale. Cette baraque humide et froide, aux papiers peints passés et aux moulures impeccables. Je ne dois pas être mauvaise langue cette fois ci, cet endroit est ma seule maison.

Mais les gens qui la peuplent ne sont plus depuis bien des mois ma famille, comme si j'amputais un à un mes membres gangrénés tout en priant pour que le membre précédent ne soit pas affecté. Et chaque fois je suis déçu.
Je crois que tout simplement je ne les supporte plus.

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