dimanche 27 avril 2008

# Du reste de sa vie.


A l’heure où l’on s’enferme dans de jolies cages dorées aux façades bétonnées, je remonte les rues à contre-courant comme si le temps une fois de plus s’était arrêté.
Il plane dans l’air de doux parfums divers et des thés, et je repense à ces moments passés, ces moments qui sentaient bon l’été.
De l’herbe verte que l’on foulait sous nos pieds nus, une nuit de juin avant Dublin, ou encore ce jour où l’on est venu me chercher sous une pluie désastreuse aux nouvelles torrentielles. L’été est là, partout autour de moi, bien ancré dans ma mémoire de petit garçon.
Les étés passent, et cette même sensation reste en moi. Celle d’être un enfant qui a toujours peur du noir.

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