lundi 5 mai 2008

# Bonhomme.



La sensation est là depuis plusieurs semaines, et plus le temps passe, plus tu rends bien compte que rien ne pourra l’effacer, l’assommer, la tuer. Tu pleures quand tu te lèves le matin, quand tu te couches le soir, à n’importe quel moment de la journée d’ailleurs, du moment que tu es seul.
C’est ça ton problème c’est ta solitude, insatiable.
Tu connais que trop bien ce grand vide en toi, ce trouble qu’ils ont causé. Tu sens qu’il te manque quelque chose et que ça continuera à te hanter et que ce n’est pas en te reposant sur la première personne qui passe que ça arrangera les choses. Les hommes n’aiment pas les hommes bancals, et lui a pour seul défaut celui d’être un homme.
C’est comme ça, rien ne changera, et, petit bonhomme il est temps de grandir et d’apprendre à vivre avec tes vides. Parce que pleurer, ça ne sert plus à rien, ça fait bien longtemps que ça ne te soulage même plus.

T'as joué au soldat, t'as gagné la bataille
L'ennemi est décimé.
Assez de mitraille, range ton canon,
Ce soir la guerre est terminée
La journée s'achève, plus de stratégie,
C'est l'heure où l'on couche les héros
L'heure des beaux rêves,
Petit homme, c'est l'heure de faire dodo


A l'heure où d'autres pardonnent, moi je sillonne les rues. C'est comme ça.

1 commentaire:

david santos a dit…

Excellent postage.
Merci