dimanche 6 avril 2008

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Alors c'est comme ça que les histoires se finissent. Il n'y a plus d'adieux sur les quais de gare, plus de larmes, plus de cris. C'est décevant.
Peut être parce que ce n'est pas fini. Mais moi même je n'y crois.

Quelle étrange sensation que celle d'apprendre à vivre. J'ai l'impression à ce moment donné d'avoir tout oublié. Comment on fait pour rire, pour sourire, pour plaire, pour embrasser ou faire l'amour. Tout ce qui m'a enthousiasmé et peuplé mes quotidiens depuis deux ans a disparu.
De toutes façons ce n'est pas très compliqué, tout disparait, tout file, tout se dégrade sans jamais vraiment se reconstruire.

Si la vie c'est un espèce d'édifice bancale, sur lequel on tente tant bien que mal d'empiler des choses, dans l'espoir qu'elles ne s'effondrent pas...
Alors je devrais cesser là. Vivre toujours dans l'expectative c'est emmerdant.
Vivre avec des gens c'est emmerdant en général.
Je crois bien que je devrais m'arrêter là, ça sert strictement à rien de continuer à me décevoir sans cesse et sans cesse.

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